
Découvrez le meilleur de la culture traditionnelle japonaise
Le Meilleur de la culture japonaise : une vue d’ensemble illustrée, par Stuart Varnam-Atkin, 194 pages, publié en 2018.
En moins de 200 pages, dans un petit format, ce dictionnaire thématique, facile à lire, présente un panorama des différentes facettes de la culture traditionnelle japonaise via 82 entrées, où il est question d’architecture, d’arts traditionnels, de cérémonies ou de coutumes, de fêtes, des objets traditionnels ou tout simplement d’ustensiles de la vie courante.
Résumé et chronique du livre La meilleur de la culture japonaise
Il existe deux versions disponibles de ce livre. L’une en version française. L’autre est une version bilingue japonais-français, publiée et diffusée au Japon. C’est lors d’une de mes visites dans les bibliothèques japonaises, à Anjo, près de Nagoya, que j’ai découvert ce petit livre agréable à lire, attrayant, tant par le fonds que par la forme, qui est une mine d’informations sur le Japon. C’est cette version qui est chroniquée ici.
Torii, ema, o-mamori, koban, maneki-neko, noren, daruma, shio, karuta, bunraku, ukiyo-e, koinobori, kakigori, hanabi, kagami-mochi, …autant de termes dont vous ignorez, peut-être, ce à quoi ils renvoient, et dont vous ne connaissez pas encore la signification.
Le meilleur de la culture japonaise est découpé en six chapitres. Chaque article donne lieu à une définition du terme principal, illustré par des exemples, et enrichi par des notions relevant du même champ lexical. Chaque article est illustré par une photographie.
Un premier chapitre est consacré aux bâtiments religieux
L’usage veut que l’on emploie le terme de sanctuaire (jinja) pour désigner les édifices appartenant à la religion Shintô. On parlera de temples (tera) pour la religion bouddhiste. Au-delà des bâtiments eux-mêmes, on découvre au gré des articles ce qui vous serez amené à découvrir lors d’une visite dans un temple ou un sanctuaire : ema ou petite plaque votive pour faire un voeu, talisman pour se protéger du mauvais sort, boîte où déposer son offrande…
Le deuxième chapitre, ce que l’on rencontre dans les villes
Qu’il s’agisse d’objets, avec le fameux Mani-neko ou de personnages comme les célèbres maïko, ces apprenties geisha, que l’on peut apercevoir furtivement dans certains quartiers traditionnels de Kyôto, cette partie a sélectionné ce qui est visible dans l’espace public : boutiques, rues, restaurants, éléments décoratifs…
Une troisième chapitre, sur cérémonies rituelles
Plus court, il y a dans ce chapitre un focus sur le mariage shintô, et sur certaines coutumes de la vie quotidienne. L’usage du sel est considéré comme un élément purificateur dans la religion shintô. Dans les tournois de sumo, les lutteurs lancent des poignées de sel sur le ring. A l’entrée des restaurants, on peut remarquer de petit amas coniques de sel, sur de petites coupelles,
Le quatrième chapitre, des jeux traditionnels
Jeux de plateaux comme le go ou le shogi, et différents jeux qui utilisent des cartes, le karuta, nom emprunté directement du portugais « carta », ou l’uta-garuta qui date de la période d’Edo, les jeux traditionnels, dont certains sont encore très prisés,
Des arts traditionnels dans le cinquième chapitre
Ikebana, bonsaï, jardins, aux arts du spectacles (bunraku, nô), aux arts graphiques (ukiyo-e) et à l’architecture (châteaux).
Le dernier chapitre, des saisons
Il occupe une petite moitié du livre, traite des saisons et des nombreuses fêtes qui jalonnent le calendrier japonais.
Critique du livre
Points forts
- Ouvrage de vulgarisation avec des articles concis et agréables à lire qui donnent des éléments de connaissance de base sur la culture traditionnelle japonaise
- Offre un moyen de mettre un nom sur les choses que vous rencontrerez à coup sûr lors d’un séjour au Japon
- Principe du dictionnaire thématique qui offre une souplesse d’utilisation et permet d’aller butiner d’un article à l’autre, en fonction de ses centres d’intérêt
- Beauté des photographies qui illustrent harmonieusement chaque texte
Le plus de la version bilingue : pour les japonisants, avoir la transcription en japonais de toutes les entrées de chapitres et d’articles, et la possibilité de lire les articles en japonais.
Points faibles
- Textes courts, on peut donc rester sur sa faim, et vouloir en savoir davantage
- Pas d’index des termes japonais
- Pas de légendes pour les images
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